Un texte écrit pour une slam session de Bastien Mots Paumés sur le thème "elles"...

Ta mélodie, frêle ritournelle déclame ses décibels à mon coeur de crécelle. Tes ailes déployées à ma peau mélangée, d'un souffle élégant réclame l'éternelle querelle de nos âmes enlacées. Chaman sur mon archipel tu attises des flammes d'hirondelles. Le passage des gazelles sans hélice, ni ombrelle éteint celle que tu rallumes dans le tunnel dans lequel j'épelle chaque parcelle de ton souvenir. A ta vie je m'amalgame, à ton âme je m'alanguis. Je me rappelle du sésame au goût de sel, d'heures cruelles, de mon reflet défait, aquarelle délavée par les larmes de mon rimel. Sur la passerelle du temps qui slam, je brûle pêle-mêle des photos sensuelles, des baisers à la pelle.

Quand est-ce qu'on part dis? Dimanche ou même ce soir. Et si on se sépare dis? Digère d'abord. Je n'ai pris qu'une part, dit-elle d'une toute petite voix. Pourquoi tu restes toujours à part? Difficile de le savoir. Immobile comme un rempart, discret dans le noir, différent sans histoire. Et si ceci n'était qu'une parodie? Par ici je n'ai plus un radis, je rêve pourtant du paradis mais t'es parti, pardi!

Mais c'était où la première fois? Sur un banc dans ce p'tit parc derrière chez toi? Incroyable d'avoir oublié...En hiver? Rares sont les souvenirs qui m'échappent et pourtant plus possible de dire où je t'ai croisé. En avril chez des amis? Sûrement pas. Sous le porche de mon immeuble? Encore moins, j'ai déménagé aujourd'hui. Imagine ce que que çà veut dire de ne pas se souvenir du lieu. Un échec, voilà ce que çà veut dire. Entendons nous bien, il y a sûrement eu de bons moments. Sûrement, mais à quoi bon maintenant? Terminer une histoire dont on a oublié le début, mettre un point final à cette phrase dont on a perdu la majuscule.

Mais où est passée ma vidéo...Et où sont vos textes les loulous? Disparus eux aussi ou toujours bien au chaud dans vos cahiers à spirales? A vos claviers, faites chauffer les souris si vous voulez qu'on commence à répéter en septembre!

Et rien de mieux qu'un peu de musique pour vous inspirer...

En me regardant dans la glace ce matin, j’ai remarqué une petite ride, juste à l’orée de mes yeux/ la plissure de mes yeux…J’ai tiré un coton tige de sa boîte et ai prié les astres que ce petit litige ne soit que la cause d’un problème de literie. On n’est pas fait comme des radis, me diras-tu, plantés par delà le guiers et arrosé chaque matin ! Tu veux que je te dises, cette soirée au Gîte à bouffer du réglis et faire de belles tirades je m’en serais bien passé !! En plus dans la régie, tu relis les consignes une centaine de fois avant de les comprendre et tu te trouves lier à une bande d’abrutis psychorigides qui trient les légumes Bio et ceux qui ne le sont pas et essaient en vain de trouver un vaccin contre le sida…Et tu croises Serge qui trie ses capsules…

J’aime trier les capsules de Serge par Ordre de grandeur, pincer le coin de mes lèvreslorsque je suis angoissée, ouvrir une boite de cornichons avec mes quenottes, arriver à l’heure, la ponctualité, y’a que ça de vrai…

Je n’aime pas que mes lacets soient défaits, être trop bien coiffée, vendre de la carte de fidélité, manger des pâtes avec du riz cantonnais…

Au Châlet "Le Jugal"

Les petits pieds au chaud,

Parfois on se régale

De très gros escargots

Ou de bons Champignons,

Ramassés avec sérieux

Au détour d'un chemin

Par le maître des lieux

De bonne heure le matin,

Mijotés aux p'tits oignons

A la crème ou aux lardons

Par la fée du logis

La dénommée "Josy"

Plus d'info sur le site, allez Ludo, j'suis sûr que tu chantes sous ta douche...

http://19mai.lesvoixtimbrees.com/

Alexandra aime:

Les chats quand ils ronronnent, goûter une tarte aux pommes.

Les matins qui frissonnent, ta voix au téléphone.

Le café du dimanche et passer des nuits blanches.

Faire les puces à Saint Ouen, partager l'eau du bain.

Alexandra n'aime pas:

Se lever aux aurores pendant qu'un autre dort.

Les matins sans câlin et la bave des gros chiens.

Les balades à moto, les gilets jaune fluo.

Les photos déchirées ni devoir t'oublier.

Acrostiche A ta sauce avec comme contrainte de rajouter un mot de plus à chaque nouvelle ligne...Un aprés-midi d'ennui pendant la sieste de mes élèves!

A lors

T on rêve

A ux 1000 couleurs

S uit le chemin sinueux

A menant doucement à mon coeur

U ne rivière inquiétante, torrent de nuit,

C oule sans remous au large des envies

E vitant sans relâche son frêle port d'attache.