30 avril 2011
Sandra
Sandra, roulait à vive allure sur son solex, le cul posé sur « son radeau de la méduse » comme elle s’amusait à le nommer. Les lèvres sucrées par le gloss, le crâne en friche, cette radasse accro à la vitesse, montrait des cros de conquérante. Les yeux fixés sur sa Rolex, tentant de déjouer le moindre radar, cette muse d’un nouveau genre râlait sur son sort. Elle décida de faire une pause et de s’arrêter dans un rade afin , disait-elle d’aller « arroser le poisson » puis de reposer sa partie annale en sirotant une petite mousse. Au comptoir, elle semblait avoir la dent dure contre le duc. Le début de semaine est rude, se dit le barman décontenancé…
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